Brookhaven Hospital 2F (Monde Alterné)
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Brookhaven Hospital 2F (Monde Alterné)
Personnage : Fulang
Suite de Balkan Church Old Silent Hill
Accessoire : Fusil, briquet
- Que quelqu'un m'aide ! Libérez-moi !
Je suppliais en vain. Ligoté solidement à une civière, on me trainait à l'intérieur de ce qui devait être un hopital, je le devinais à la successions de couloirs et aux hommes sans visage qui portait des tenus d'infirmiers et de médecins. La lumière au plafond, bien que faible, m'éblouissait. Pourtant, les lieux semblaient plongés dans une forme de noirceur constant, faiblement éclairé par des néons au plafond qui n'arrivait plus à se décider s'ils devaient s'allumer ou s'éteindre. C'était agressant !
Une autre absence prolongé. En sortant du Balkan Church, j'avais ressentit un étourdissement alors que j'étais décidé à aller vers l'hotel Lakeview. Mais le sort s'acharnait sur moi, comme si on voulait m'éloigner de mon but. Je sentais que la destination finale de mon périple se trouvait à l'intérieur de cet hotel, que j,aurais toute les réponses à mes questions et que je pourrais enfin sortir de Silent Hill.
J'avais mit le dos à mes pertes de mémoires à une double personnalité, mon coté meurtrier, car je savais désormais que c'était en moi. J'avais tué Ashanti... et beaucoup d'autre, bien que je ne sentais toujours pas le mal en moi, ce besoin de tuer. Un tueur en série devait pourtant avoir cette flamme en eu qui les pousses à tuer ? Je ne ressentais pas cela. J'avais l'impression désormais de savoir que je vivais avec deux personnalités mais comme si c'était deux êtres complètement différent, à part, et non une partie de moi. J'avais peur de rencontrer l'autre moi bien que je savais cela impossible.
Et voilà que je me réveillais sur une civière dans un hopital. On voulait m'éloigner de mon objectif mais dans quel but ? Que trouverais-je ici bas ? Ligoté, surement rien.
Les infirmiers me firent entrer dans une pièce en poussant deux large porte battante. Une salle d'opération. Les hommes sans visage me regardèrent et quittèrent la pièce, à l'exception de l'un qui rapprocha son visage du mien. Pourquoi ? Que pouvait-il bien voir ? Son visage n'était qu'un amas de chair bien lisse. Sa main se redressa d'un mouvement trop rapide pour être humain, révélant un scalpel. Il dessina de la pointe de son outil un dessin circulaire sur mon avant bras gauche. J'avais l'impression qu'il me tranchait les veines tellement c'était douloureux. Puis, il retira sa lame et parti avec ses amis, me laissant me vider de mon sang.
Je me débattit sur ma civière, tenta de me libérer de mes liens, mais c'était inutile. Je ne m'échapperais pas d'ici.
- AU SECOURS, AIDEZ-MOI ! JE DOIS SORTIR DE CET ENFER !
Bien malgré moi, je paniquais alors que je tentais toujours de garder mon calme. Une silhouette que je n'avais pas vu se détacha d'un coin de la pièce. Petit à petit, je la reconnue.
Ashanti, encore elle.
- Tu veux t'échapper, mon amour ! Tu veux rejoindre Alyson ?
- Ashanti... sort-moi de là...
Mais c'était un fantôme, pure émanation de mon esprit, comment pouvait-elle m'aider, me libérer ?
- Je vais te libérer, sois sans crainte. Te libérer de ton enveloppe charnel.
Elle se pencha sur moi, je pouvais sentir son parfum et un froid cadavérique émanant de son être. Était-elle de chair ? Pouvait-elle être de chair ?
- Tu n'as pas encore tout compris à ton sujet...
- J'ai un dédoublement de personnalité. Un meurtrier sommeil en moi.
- C'est vrai, c'est un meurtrier. Mais ta personnalité ne se dédouble pas.
Elle se pencha encore plus près de moi, sa bouche frôlant mon oreille gauche alors qu'elle posa une main solide sur mon avant bras ensanglanté.
- Il y a quelqu'un d'autre en toi ... Samaêl !
Ashanti redressa la paume de sa main alors qu'un symbole de sang s'y était dessiné, copie du logo sur mon bras. C'était un cercle avec un triangle en son centre ainsi que plusieurs petits symbole incompéhensible.
Elle disparue, engloutit par la noirceur, alors que mes liens se défirent comme par enchantement. Je frotta mon avant bras et constata que la blessure avait cicatrisé laissant une marque sombre, une cicatrice qui me survivrait.
- Samaêl ? Dis-je à haute voix.
Ce nom ne m'était pas familier bien que pas totalement inconnu. Que signifiait-il ? Était-ce ce que Alyson voulait me dire ?
Je vérifia mon matériel. Ces salauds avait prit mon cellulaire mais m'avait laissé mon fusil. Celui de Gucci. J'étais armé mais Alyson ne pouvait plus me rejoindre maintenant. Ce qui renforci mon idée qu'ils voulaient m'éloigner d'elle.
Je sorti d'un pas lent de la salle d'opération avec la seule idée de sortir d'ici au plus vite. Je ne comptais pas m'attarder en ces lieux. Mais, avec horreur, je réalisa que ce ne serait pas chose simple. Sur ma droite, le corridor donnait sur plusieurs ennemis, trop pour moi. Des infirmières avec de long cheveux noirs, comme ceux d'Ashanti, et une tenue plutôt sexy. Leurs mains avaient été remplacé par des lames figé dans leur chair, un mognon. On aurait dit une étrange version cauchemardesque de Freddy Krugger.
Sur ma gauche, ma seule autre issue, c'était un ascenceur ouvert. Mais j'avais l'impression que je n'allais pas attérir au premier étage face à la sortie.
Je m'y engouffra tout de même, arme en main, prêt à me battre jusqu'à la dernière goutte de sang dans mon corps. Les portes se refermèrent sur moi et une la seule lumière qui éclairait le petit cubicule fut celle du panneau d'affichage. Je montais et montais et montais. Je n'avais pourtant pas souvenir d'un hopital aussi gigantesque à Silent Hill.
Puis je descendis et descendis encore. En dehors de la cage d'ascenceur, des cris de terreur et de douleur. J'avais l'impression d'être entouré de martyr.
Quand la cage d'ascenceur s'immobilisa, la lumière envahi alors la petite pièce, mais je découvris alors que le sang avait recouvert les murs et que le panneau de contrôle n'était plus qu'une plaque d'acier. Sur le mur opposé à la porte, un écriteau de sang : Le coeur de la bête.
Je recula, sans quitter des yeux le message. Que voulait dire ce mot ? M'était-il destiné ? À Silent Hill, rien n'arrivait sans un sens caché.
Je réalisa alors que j'avais glissé dans le coté obscure de la ville. J'étais revenu au même étage que tout à l'heure. Je reconnaissais les portes menant à la salle d'opération. Mais les créatures avaient disparu du corridor : ils avaient servit leur cause, ils m'avaient contraint à pénétrer de l'autre coté.
Les corridors étaient ensanglanté, mur et sol, très glissant, frais. C'était humide, j'avais cette étrange impression d'être à l'intérieur du corps de quelqu'un. Et j'entendais continuellement des gémissements. Impossible de dire si c'était de douleur ou de plaisir. Un étrange mélange des deux me traversa l'esprit.
Je me décida à pousser une porte pour rester subjugué par un cadavre. Un homme de toute évidence, suspendu par les pieds et se vidant tranquillement de son sang dans un sceau d'eau. Il portait une veste verte et sa chevelure, autrefois blonde, se teintait de sang. Son visage ne rappelait plus personne, juste une vulgaire caricature d'un homme. Je ressentais une forme de tristesse pour cet homme, comme le reflet de mon propre être.
Refermant la porte, je poursuivis mon périple au coeur de l'enfer de l'hôpital. Au bout du couloir, il n'Y avait qu'une seule porte, une seule option. La poussant, je me retrouva dans une pièce avec aucune autre porte, mais un trou était fait dans le plancher, donnant sur une chambre à l'étage inférieur. Y regardant, je ne vis rien de particulier en dehors d'un lit qui pourrait amortir ma chute. Mais j'entendis alors un étrange bruit, un grincement, quelque chose de lourd qui frottait contre le sol. Je ne vis pas très bien, mais je vis tout de même une ombre massive, un corps musclé avec une grosse tête, comme un casque d'acier. Il trainait un gros couteau contre le sol, lourd, cette créature devait être puissante. Elle leva ce qui devait être sa tête dans ma direction, je recula pour me cacher, mais il ne sembla pas s'intéresser à moi et poursuivit son chemin d'un pas plus rapide.
Quand je n'entendis plus le grincement, je me décida à descendre, sautant à pied joint dans le lit, quelques peu débalancé mais je resta de bout et mit pied à terre.
La pièce était petite, mais la porte ouverte donnait sur un autre corridor. Devant la porte se tenait une fillette portant une robe bleu et ayant de long cheveux brun foncé, presque noir, attaché en queue de cheval. Elle me regarda d'un air sérieux et se mit à courir vers le corridor.
- Attend ! Ne pars pas petite fille...
Craignant qu'il lui arrive quelque chose de grave, je parti à sa suite dans les corridors du premier étage.
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